lundi 30 août 2010

The Runaways, un film rebelle

The Runaways, film assez intéressant de Floria Sigismondi, est un film rebelle, dans le fond tout autant que dans la forme. Si, comme moi, vous avez un jour été fasciné par la culture punk des années 70-80 (et qu'il vous reste quelques mini graines de cette rébellion), vous serez assurément touchés par ce film, surtout si vous êtes une fille!
Car il s'agit d'une reconstitution des hauts et bas du groupe féminin The Runaways, dont Joan Jett était la fondatrice. Il s'agit donc de 5 filles dans le vent, qui font de la musique je dirais punk rock à une époque où les filles qui jouaient de la guitare électrique étaient très rares. Des adolescentes, donc, qui réussissent à attirer l'attention d'un producteur underground qui croit en elles (Kim Fowley). Elles seront vite dépassées par l'immense succès de leur groupe.

Bien sûr, les films sur les groupes de musique ou les biographies d'artistes sont fréquents. Mais celui-ci est différent dans sa facture visuelle et dans son montage, très expérimental. Tourné souvent à l'épaule, utilisant des plans très originaux et peu orthodoxes, le film est parfois franchement surprenant.

À la fois lent (certaines scènes sont très longues et ne semblent pas faire avancer l'histoire) et rapide (nous suivons les personnages sur une courte période de temps), le scénario est construit de façon très particulière. C'est peut-être ici que se trouve le défaut de ce film. On saute souvent du coq à l'âne et certaines scènes tombent à plat, mais en même temps, n'est-ce pas le propre du cinéma expérimental que de bouleverser les attentes?

Le film s'attarde surtout la chanteuse Cherie Currie, jouée avec brio par Dakota Fanning, qui ne pourra supporter la pression engendrée par ce type de vie, malgré un talent évident. On évoque sa relation avec Joan Jett, que Cherrie devra abandonner pour survivre. Il y a d'ailleurs de très belles scènes entre les deux jeunes filles (il ne faut pas oublier que Currie avait seulement 15 ans lorsqu'elle s'est jointe au groupe).

J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les scènes de performances musicales (peut-être parce que j'aime leur musique). Les deux actrices se donnent corps et âmes, les voix sont précises, les caméras sont bien placées, bref, on y croit. Ces filles n'avaient rien à envier aux Sex Pistols et autres Ramones qui se sont fait une réputation de bêtes de scène.

Et franchement, Kristen Stewart est vraiment impressionnante en Joan Jett, dans son langage corporel comme dans son regard brillant. On croit à la rockeuse, ce qui n'est pas toujours le cas dans un Biopic.

Par contre, le film manque un peu de souffle à la fin, où les étapes de la fin du groupe (la chanteuse qui a toute l'attention, les disputes avec le producteur, l'éclatement du groupe et le succès inespéré de Joan Jett avec la pièce I Love Rock and Roll) sont démontrées avec un manque flagrant de subtilité, qui avait pourtant été présente depuis le début du film. De plus, il semble que la réalisatrice ait pris certaines libertés par rapport à la réalité, car si j’ai bien compris, le groupe a continué d’exister après le départ de Cherie Currie, ce dont il n’est absolument pas question dans le film.
Dommage, car j'ai peur que ce soient ces dernières scènes qui restent à l'esprit des spectateurs.
Bien sûr c’est un film imparfait, mais il est clair que l’esprit débridé et l’attitude punk et adolescente sont là. Et on aime ou pas, moi j’ai aimé.

Et la musique est tellement bonne! Que de souvenirs...

dimanche 29 août 2010

Dexter - Saison 4 (Trailer - VOSTFR)

Toujours dans le sang



Pour continuer dans le bain de sang, j'ai écouté la semaine dernière sans vraiment pouvoir arrêter la 4ième saison de Dexter. Je trouve que c'est la meilleure.

Le personnage - pour ceux qui ne connaissent pas, Dexter est un tueur en série particulier, c'est-à-dire qu'il ne tue que les violeurs et autres tueurs. C'est en quelque sorte un genre de justicier, qui mène malgré tout une vie plutôt rangée, ayant un travail stable (expert en taches de sang sur les scènes de crime), une famille (depuis cette année), mais bien peu d'amis - est plus torturé que jamais.

Désormais papa, Dexter est complètement déstabilisé et commet des impairs qui auront une incidence grave sur sa vie privée. Sorte d'antihéros contemporain, il est devenu un paradoxe vivant, habitant en banlieue et faisant des barbecue avec ses voisins, tentant d'être un mari qui partage ses pensées avec sa femme (il a quelques difficultés avec cette facette de la vie de couple) et continuant de tuer les racailles. On peut dire qu'il est dans le jus...

Il a affaire cette saison à un tueur en série très angoissant, un homme (joué par un John Lithgow vraiment hallucinant de retenue et de douce colère, qui a d'ailleurs remporté un Emmy pour son rôle) qui comme lui, a une famille d'apparence normale et est capable de tuer le soir venu... Dexter tente donc de comprendre cet homme et s'en rapproche dangereusement. Trop.

Plus que jamais, Dexter est un personnage intéressant, car la venue de son enfant a fait naître en lui des émotions, chose qu'il n'avait pas souvent expérimentée auparavant. Et l'acteur Michael C. Hall fait un travail exceptionnel en nous rendant son tueur sympathique et attachant...

Et plus que jamais, le personnage de sa soeur est vraiment énervant, et l'actrice toujours aussi peu juste...

J'ai mis un petit extrait pour ceux qui voudraient se donner une idée.

À lire, pour les fans...


Juste pour vous dire, à tout ceux qui se sont entichés des personnages de True Blood, que l'article paru dans le magazine Rolling Stone, avec Alan Ball, le créateur de la série (créateur aussi de Six Feet Under), est très intéressant et offre une nouvelle perspective sur la série, une autre façon d'interpréter les situations et de voir les personnages. Il me semble être tout un numéro ce Alan...

Et quelle couverture mes amis !

lundi 23 août 2010

New York, mes impressions

Alors j'ai pensé, bien que je ne possède pas la vérité incarnée et que je n'aie passé que 3 jours à arpenter les rues de la ville, vous faire part de quelques adresses qui se sont avérées très intéressantes sur l'île de Manhattan!

D'abord, nous avions réservé une chambre au peu chic Riverside Tower Hotel, situé dans le Upper West Side, coin 80ième et Riverside, en face du Riverside Park et à 2 rues de Broadway. Le grand avantage de cet hôtel est sa disposition géographique. En arrivant en voiture du New Jersey, il se trouve juste à la sortie du George Washington Bridge. Donc, pas besoin de traverser l'île. De plus, le parking gratuit annoncé sur le site Internet est plus ou moins réel. En fait, il y a de la place sur la rue, sans parcomètre.
Par contre, les chambres sont très rudimentaires...
Mais le quartier est super. Il y a plein de petites épiceries, bars, restos, et on est à 5 minutes de Central Park.

Pour ce qui est de la bouffe, on a essayé l'un des restos du fameux David Chang, cet Américain d'origine coréenne qui est extrêmement à la mode par les temps qui courent. Le chef a plusieurs restos à New York, et il est très difficile d'y avoir une place. Nous sommes allés à Mà Pêche, qu'il a ouvert en avril 2010. C'est situé sur la 56ième rue entre les 6ième et 5ième avenues.
Très sympa et délicieux, c'est ce que j'en dirais.
Les serveurs (ainsi que tous les newyorkais!) étaient vraiment très sympathiques, tentant de nous faire goûter le plus de choses possible pour un prix vraiment raisonnable.
En effet, il y a un menu prix fixe à 45$, mais le serveur nous a conseillé de prendre aussi des entrées plutôt que de prendre 2 fois la même chose. Quelle belle idée! Ils nous ont construit un menu tout en longueur et en douceur.
J'y ai mangé la meilleure salade de tomates de ma vie, ainsi que des trucs très originaux tout en étant très simples, comme des rouleaux au porc (style spare ribs), des crevettes pochées avec émulsion de lait, des pork ribs qui fondaient sous la dent, de la truite aux arachides épicées, et j'en passe!

Branché et décontracté, il faut par contre savoir où il est ce resto, car impossible de le trouver sinon!

Ce même soir, nous avons découvert le bar The Snug (49ième et 9ième avenue), un repère assez cool de gens de tous âges qui aiment la bonne musique (en tout cas le soir qu'on est allé c'était particulièrement enlevant).

Le lendemain, nous avons mangé, comme tous les matins, dans notre quartier. Sur la rue Amsterdam, située entre Broadway et le Central Park, il y a à cette hauteur beaucoup de petits restos vraiment intéressants, et il y a des terrasses, ce qui semble être assez rare ailleurs sur l'île! 2 endroits pas pire pour prendre un brunch du dimanche (ouf! nous ne savions pas que c'était si populaire, ça fait la file partout dans les restos entre 11h et 15h) ou un café tranquille les autres jours: Le café Lalo (83ième et Amsterdam) et le Good enough to eat, sur le même coin de rue environ.

Notre déception côté bouffe: Évidemment, en sortant d'une pièce sur Broadway (eh oui, Mamma Mia!), difficile de ne pas se retrouver dans un attrape touriste lorsqu'on ne connaît pas la ville. Alors on s'est fait un peu avoir dans un resto pourtant recommandé dans notre guide: Chez Enso (46ième entre 8ième et 9ième avenues), un resto italien où 2 pizzas et 2 verres de vin nous ont coûté 120$!!

Au cours de notre périple, nous avons aussi pris des verres dans des endroits assez saugrenus. D’abord, les bars typiques et peu glamour, un peu comme ce que l'on voit dans les films, des bars avec un long comptoir et un barman désabusé qui nettoie ses verres en sifflotant. Que des tabourets, des gens seuls qui réfléchissent... Ou encore des bars hyper branchées où tout le monde est hyper griffé sauf les touristes (nous et deux grosses allemandes) et où les verres coûtent une fortune! Mais bon, on ne m’y reprendra plus.

Et quand nous ne mangions pas, nous marchions!! Nous avons arpenté la ville à pieds (chose que nous ne sentions plus après nos 72 heures), avons profité du beau temps, avons respiré un peu dans Central Park, avons été charmés par tant d'endroits mythiques, de gens sympathiques, d'effervescence, de jour comme de nuit.

Et oui, il faisait chaud! Mais le charme de la ville l'a emporté sur le désagrément. Vivement la prochaine fois!

dimanche 22 août 2010

je suis de retour

J'étais en vacances, mais je suis de retour, et continuerai de sévir sur ce blogue.
Je vous reviens sous peu avec mes adresses préférées à New York...