vendredi 30 avril 2010

Le film Gainsbourg, vie héroïque

J’ai beaucoup aimé le film sur Gainsbourg.
Moi qui ai toujours été fascinée par les biographies d’artiste, les vies sans concession, le dépassement de ses limites physiques et mentales, le déséquilibre. Je sais que tout ça est peut-être complètement faux, ou du moins magnifié par les nombreux biographes ou cinéastes. C’était d’ailleurs le sujet de mon mémoire de maîtrise. N’empêche, je trouve que les films sur les artistes sont fascinants car c’est le regard d’un artiste sur un autre, donc un artiste qui magnifie la vie d’un artiste qu’il admire.

Le film est magnifique, imaginatif. Dès le début, toutes les formes d’art sont démontrées comme étant toutes de grande importance pour le jeune Gainsbourg. Au départ, Gainsbourg se dirigeant vers les beaux-arts, beaucoup d’illustrations, de croquis, de toiles sont montrées à l’écran.
Il y a aussi beaucoup de musique, évidemment, et ce dès le début. L’enfant apprend le piano avec un père qui aura une grande importance dans la vie de l’artiste.
Construit sous la forme de tableaux vivants, chacun relatant une rencontre importante pour Gainsbourg, le film change donc souvent de couleur, d’atmosphère, de grain. Il y a d’abord Frehel, jouée par Yolande Moreau, première à être impressionnée par le petit bonhomme qui n’a pas froid aux yeux. Cette rencontre donne lieu à une superbe scène.
Dès son plus jeune âge, le jeune homme est suivi par un genre de double, une ombre malsaine, un démon qui conseillera le chanteur tout au long de sa vie. Cette présence n’est pas dérangeante pour le spectateur, le film étant de toute façon construit de façon plutôt surréaliste, oscillant constamment entre la part du rêve et la part de la réalité.

La première partie du film est franchement très réussie, un hommage à l’art en général, qui a construit la personnalité et l’imaginaire du petit Lucien.

S’ensuit une série de scènes dans lesquels Gainsbourg fait des rencontres avec des gens célèbres (mythiques) qui seront déterminantes pour sa carrière dont Boris Vian, Juliette Gréco, France Gall et surtout Brigitte Bardot, dont la brève liaison donne lieu aux scènes les plus fortes du film. Le cinéaste filme Laetitia Casta avec respect, un peu à la façon de Godard dans Le Mépris, qui est le seul qui selon moi a filmé Bardot avec courage, transcendant le mythe, faisant découvrir aux spectateurs une personnalité complexe (comme l’a fait John Huston avec Marilyn Monroe dans The Misfits). Mais tout ça est un autre sujet…

La très regrettée Lucy Gordon donne aussi une bonne impression dans la peau de Jane Birkin, mais disons qu’à côté des scènes vraiment réussies avec Casta, cette portion du film paraît un peu plus fade. Toutefois, l’intérêt renaît à la fin du film, lorsque Gainsbourg, devenu un être qui plutôt désagréable et imbu de lui-même, se rend dans les Antilles et y enregistre La Marseillaise…

Mais tout compte fait, c’est un très beau film qui donne le goût d’écouter ses chansons encore et toujours.

mercredi 28 avril 2010

Le show de Charlotte

Je me souviens encore de Charlotte Gainsbourg dans L'effrontée (film de Claude Miller sorti en 1985). Elle m'avait marquée à cause de son bagout qui ne pouvait être complètement joué, inventé. Elle avait une telle présence, un tel caractère.
Puis, j'ai suivi son parcours cinématographique, toujours fascinée par cette jeune femme sortie d'une famille carrément mythique. Les plus marquants sont selon moi La petite voleuse (toujours de Claude Miller, d'après un scénario de François Truffaut), Merci la vie (Bertrand Blier), les films de son mari Yvan Attal, I'm not there (Todd Haynes) et bien sûr Antichrist (Lars Von Trier).
J'aime beaucoup la musique de Charlotte Gainsbourg, je l'écoute beaucoup. Mais je dois avouer que c'est plutôt l'icône que je suis allée voir que la chanteuse. Elle a une aura particulière, et je crois que je n'étais pas la seule dans la salle à être venue assister au show pour cette raison (entre autres). En effet, c'est quand elle a chanté les chansons de son père, très connues, que le public a été le plus expressif.
On ne peut pas dire que ce n'est pas un bon show, la musique est super bonne, les musiciens sont très bons. Il était facile de se mettre dans l'ambiance, assez planante. Mais elle est toute gênée, on n'entend pratiquement pas sa voix. C'est comme si elle était un peu mal à l'aise d'être là. Pourtant...

Enfin, une belle soirée quand même!

lundi 26 avril 2010

un mot sur un film plate

Alors je serai moins volubile en ce qui a trait au film New York, I love you. J'ai trouvé ça carrément ennuyant. Certains des petits films sont touchants, mais il manque une sorte de cohérence qu'il y avait dans le film sur la ville de Paris. Comme aucun des court-métrages ne se démarque vraiment des autres, on termine le film avec un sentiment d'indifférence assez intense.
C'est plate car l'idée est bonne!

Un prophète

(si vous n'avez pas vu le film, il se peut que je vende un punch ou 2)
Allez le voir et on en reparle.

Le film Un prophète est l'exemple parfait de la pertinence du questionnement sur le bien-fondé de la prison comme punition, surtout aux petits délits. En effet, après avoir agressé un policier à l'arme blanche, un jeune homme d'origine arabe est condamné à 6 ans de prison. Au départ renfrogné, illettré, le dos courbé et rasant les murs, le jeune homme va évoluer tout au long du film. Au même rythme que son ascension vers le pouvoir, le langage corporel du jeune homme va changer, ses gestes seront plus assurés, son regard, plus dur. Le changement s'effectue subtilement, je ne dirais pas en douceur car c'est un mot qui n'a pas sa place dans ce film, mais ce Malik comprend et apprend vite la façon de fonctionner et sait voir venir les situations, problèmes, alliances probables. Il va même jusqu'à les provoquer.

Au départ protégé par les Corses (protection qu'il a payé cher), Malik réussira à se servir de ce qu'il apprend avec eux (il étudie même leur langue) pour mettre sur pied un immense réseau dont il désire être le chef.

Mais Malik semble souvent se laisser porter par les situations, observant, se faisant le valet du roi, constamment persécuté, parfois persécuteur. En fait, on se demande souvent si il a réellement tout prévu, son ascension vers le pouvoir semblant être guidée par des inscincts que lui-même ne contrôle pas.

Tous ces éléments en font un film fascinant à tous points de vue. Très cru, sans fioritures (sauf quelques scènes oniriques particulièrement réussies, celles-ci nous permettant de respirer un peu, voire de nous arracher un sourire), pratiquement sans femme, le film est d'une beauté inexplicable. Parsemé de quelques moments de grâce, quelques instants de liberté qui prennent un sens insoupçonné, le film est vraiment une oeuvre que l'on a l'impression d'être particulièrement réaliste.

Il est à noter qu'Audiard filme ses deux acteurs principaux de très près, donnant une grande importance à un regard de côté, un mouvement brusque. Les deux acteurs en question sont tout bonnement extraordinaires. Niels Arestrup est très crédible dans son rôle de vieux chef de bande sur le déclin. Et le jeune Tahar Rahim crève littéralement l'écran. Il a d'ailleurs gagné les césars du meilleur acteur et du meilleur espoir masculin (je ne crois pas que c'était déjà arrivé).

Enfin, un très grand film, qui nous ''scotche'' à notre siège, et auquel on repense longtemps après la projection.

lundi 19 avril 2010

Mad Men

Je viens de terminer la dernière saison de Mad Men. C'est une série extraordinaire, toute en finesse et en subtilité. Cela se déroule dans les années 60 (la dernière saison que j'ai écouté se termine par le traumatisme de l'assassinat de Kennedy). On y suit des hommes (et une femme) qui sont concepteurs chez Sterling Cooper, une boîte de publicité. Y sont d'abord scrutées à la loupe les relations hommes-femmes, tant au travail qu'à la maison. Mais rien n'est évident, rien n'est blanc ou noir.

Bon, il est clair que Don Draper (John Hamm), le personnage principal, n'est pas toujours très sympathique ou attachant, mais c'est un choix que je trouve très intéressant de la part des scénaristes, qui ont eu le courage de construire un personnage dont les faiblesses ne sont pas données d'emblée. Le spectateur doit réfléchir et tenter de comprendre ce personnage en se remettant dans le contexte de l'époque.

Au bureau, le monde des secrétaires est également analysé de façon particulière. Toutes des émules de Jackie et Marilyn, ces femmes sont en quelque sorte la base de cette compagnie. La plus intéressante se nomme Joan Holloway,(elle est jouée par la magnifique Christina Hendricks). C'est une femme qui aurait certes l'intelligence et les capacités pour diriger une compagnie, mais qui est bloquée par son époque (j'ai oublié de dire qu'il y avait parfois des parallèles à faire avec notre propre époque).

Peggy Olson, jouée par Elisabeth Moss, vue dans West Wing, qui a débuté dans la compagnie en tant que secrétaire, mais qui a eu la chance inouïe de voir son talent reconnu par Don Draper, est devenue conceptrice. Elle a su faire comprendre aux hommes qu'une femme est mieux placée qu'un homme pour vendre des dessous féminins.
C'est un personnage très intéressant, constamment en confrontation avec elle-même, sa famille, ses collègues. Elle est à la fois en avance sur son temps et très conservatrice.

Les relations entre les blancs et les noirs sont également dépeintes de façon très subtile. Car les publicitaires commencent à se rendre compte que la communauté afro-américaine est très importante et qu'il faudra en tenir compte dans les campagnes de pub. Mais les compagnies à qui sont proposés des concepts incluant des personnes 'de couleur' sont plus ou moins chauds à l'idée...

Je voudrais aussi souligner le travail de tous les acteurs, surtout celui de January Jones, qui joue Betty, la femme de Don, mère malheureuse mais très surprenante, qui est toujours capable de se contenir, mais qu'un évémenent de l'actualité rendra complètement différente...

Également, les costumes et accessoires sont vraiment hallucinants!



Un portrait d'une époque franchement fascinant. Une époque qui paraît à la fois lointaine et proche de nous.

ps. n'écoutez pas Mad Men si vous tentez d'arrêter de fumer, car les personnages fument sans arrêt.

Restos

Alors je voulais simplement parler de 2 restos ou je suis allée dernièrement. D'abord, le Chien Fumant, petit resto sur De Lanaudière au coin de Gilford à l'ambiance très sympathique. Le service était à la hauteur, très professionnel, même si les serveurs avaient l'air très jeune. Nous avons aimé notre expérience, mais 180$pour deux personnes me semble exagéré sur le plan du rapport qualité/prix.

Puis, le Vintage, sur St-Denis au coin de Mont-Royal, resto de tapas, s'est avéré parfait pour une soirée entre amis. Nous étions 6 et avons pu goûter à une panoplie de plats très agréables, comme des cailles, chorizos, calmars, pieuvre, carré d'agneau, etc. Et ce n'est pas trop cher...

lundi 12 avril 2010

Une expo assez particulière...

Voyez le compte rendu que j'ai écrit sur une expo que j'ai vue à Ste-Hyacinthe, ville qui semble étonnement vivante sur le plan de l'art visuel. L'exposition est terminée, mais si jamais vous entendez parler de l'un de ces artistes (surtout celui du ketchup), allez voir leurs performances.
À bientôt!


Agroalimentaire et art visuel : une impression d’inquiétante étrangeté
Orange, Il Nostro Gusto - l’événement d’art actuel
De Saint-Hyacinthe
www.expression.qc.ca/orange3

Partant d’un concept très original alliant agroalimentaire et art visuel, l’événement Orange a pris d’assaut le centre-ville de Saint-Hyacinthe pour une troisième fois cet automne. En effet, un nombre impressionnant d’artistes provenant bien sûr du Canada, mais aussi des Etats-Unis et d’ailleurs y ont exposé leurs œuvres. La fusion entre l’alimentation et l’art s’avère riche en possibilités et peut parfois être difficile à digérer pour le public, même averti. En effet, certaines installations ou œuvres sont assez perturbantes, tant par ce qu’elles dénoncent que par la façon particulière qu’elle ont de solliciter tous les sens du corps humain (non seulement la vue, mais aussi le toucher, l’odorat, le goût).
Parfois de façon ludique, mais toujours mues par une volonté de réflexion intellectuelle, les nombreuses installations artistiques parviennent en effet à susciter chez le spectateur une double réaction: d’abord, un questionnement sur nos habitudes alimentaires s’impose. Puis, le courage et l’originalité des artistes qui (s’) exposent forcent le spectateur à remettre en question sa propre manière d’aborder la nourriture, chose qui semblait acquise depuis longtemps. Et chacun sera touché de façon différente, puisque chaque être humain a, selon son histoire, une relation particulière avec l’alimentation. Comme en font état les directeurs de l’événement : « Il existe un nombre incalculable d’attitudes – parfois très étranges – liées à l’alimentation, qui vont au-delà de la satisfaction de besoins physiologiques et qui relèvent des habitudes culturelles, de la religion, des rituels, des traits psychologiques, etc ».1
En fait, toutes les œuvres étant liées d’une façon ou d’une autre aux habitudes alimentaires nord-américaines, on se questionne sur la provenance des aliments, sur les enjeux reliés à leur consommation, sur les méthodes utilisées pour leur fabrication. Évidemment, l’exposition revêt un caractère socio politique, et chacune des œuvres met en évidence des questionnements éthiques tout en étant sensibles aux considérations esthétiques.


Un parcours en trois étapes
L’exposition se visite en trois étapes à travers le centre-ville de Saint-Hyacinthe. D’abord, une dizaine d’installations sont situées au-dessus du marché public, dans l’espace Expression, le centre d’exposition de la ville. Dès l’entrée, une immense œuvre de Thierry Arcand-Bossé, Kidnapping du symbole (2009), démontre l’enlèvement de Ronald Mac Donald à travers un esthétisme qui rappelle la bande dessinée, voire le langage et la plastique cinématographiques. De façon très graphique, nous assistons en direct à l’attaque du symbole de la malbouffe, de la nourriture poubelle. C’est la chute ou le déclin de l’empire Mac Donald, et par ricochet de l’empire américain.
Griffith Aaron-Baker a de son côté confectionné une énorme bouteille de Pepsi avec les bouchons de plastique de ces mêmes bouteilles. En utilisant la matière plastique pour la composition de cette œuvre nommée Petro Max’d, Aaron-Baker fait prendre conscience au visiteur de la multitude de déchets qui sont générés en Amérique du Nord, tout en utilisant un symbole de l’hégémonie américaine sur les produits de consommation courante.
Au sortir de l’espace Expression, le visiteur suit les pointillés sur le trottoir et arrive dans un ancien bâtiment désaffecté que l’organisation Projet Orange loue pour le temps de l’événement. À l’entrée, se trouve une énorme photographie très touchante représentant une dame qui s’est faite littéralement écraser par une pile de boîtes de conserve dans un magasin à grande surface. Il s’agit de la photo originale donnée à l’artiste Ron Benner par le photographe à la mort de ce dernier. Il est impossible alors de ne pas se questionner sur l’énorme pouvoir que détiennent les géants de l’alimentation face à l’individu, qui recherche toujours le produit le moins coûteux, dans ce cas-ci au péril de sa vie.
Ensuite, la visite se poursuit vers l’installation nommée Étuveuse climatique de Daniel Corbeil, professeur au Cégep du Vieux-Montréal. Après plusieurs essais et erreurs, l’artiste québécois, qui travaille sur cette œuvre depuis 2004, a réussi à recréer un paysage miniature en utilisant uniquement des composantes alimentaires (des guimauves représentant la neige par exemple) et des matériaux recyclés. Son œuvre est évolutive, car il la transforme en utilisant des procédés qui rappellent le déversement de produits chimiques par les grandes industries. L’étuveuse permet ainsi de prendre conscience des effets des changements climatiques sur l’environnement et par conséquent sur le mode de vie des êtres humains.
Au deuxième étage se trouve d’abord l’œuvre de Joseph Konhke. Smart and final est une installation formée d’ustensiles de plastique disposés en forme de puits de pétrole sur une table à pique-nique, et activés par un moteur. « L’artiste souhaite souligner que le pétrole est de plus en plus employé dans la confection des objets que nous utilisons pour nous abreuver et nous nourrir ».2 Ainsi, le parallèle s’établit entre nos besoins vitaux de nourriture et la façon dont le pétrole et d’autres ressources naturelles épuisables sont devenus indispensables à notre mode de vie occidental. À un tel point que nous ne pouvons concevoir la vie sans elles.

Cosimo Cavallaro et ses 600 litres de ketchup
Après l’œuvre de Konhke, le visiteur entre dans une pièce qui le transporte illico dans un autre monde, celui de Cosimo Cavallaro. L’artiste provoque souvent de vives réactions lorsqu’il présente ses installations. Pensons par exemple à la chambre à coucher qu’il avait recouverte de fromage en 1999, installation qui avait fait courir les médias du monde entier. Le concept qu’il présente cette année à Saint-Hyacinthe n’est pas moins impressionnant. En effet, il a enduit de ketchup un petit appartement, meubles et électroménagers compris. C’est à coup sûr l’élément le plus impressionnant de l’exposition Il Nostro Gusto.
Il s’agit en fait d’un corridor donnant sur une cuisine et une chambre à coucher dont le ketchup qui couvre planchers, plafonds et murs donne l’impression d’entrer dans une scène du film The Shining de Stanley Kubrick (1980). En effet, la sensation d’arriver immédiatement après un carnage est palpable, comme si le mal était déjà survenu et que nous arrivions trop tard. L’odeur de vinaigre séché ainsi que les pieds qui collent sur la matière ajoutent à l’effet perturbant que le visuel avait déjà bien entamé.
La réflexion derrière cette impressionnante œuvre d’art nommée Exit : A room in ketchup est peut-être en lien avec les origines italiennes de l’artiste, qui a souligné lors de nombreuses entrevues les souvenirs de tomates en conserves que sa famille confectionnait, la perte des traditions culinaires et le raccourci que représente le ketchup en Amérique du nord.3 Il est vrai que le ketchup est un produit de consommation courante associé à la restauration rapide, et pourrait, à la rigueur, être relié à la perte des valeurs traditionnelles. Toutefois, il est à noter que malgré la nature très impressionnante de l’installation, le visiteur peut être porté à se questionner sur le bien fondé d’une opération qui consiste à gaspiller 600 litres de nourriture.
La visite se termine de façon pertinente par le Orange Off, qui rassemble des installations et œuvres d’artistes locaux.

Enfin, sans pouvoir faire état de toutes les œuvres présentées lors de cette exposition, il est clair que le visiteur, amateur d’art visuel ou simple curieux, sera touché par ce qui lui a été présenté. En fait, il se verra contraint non seulement de se questionner sur le rapport qu’il entretient avec la nourriture, mais il devra également penser à redéfinir ses habitudes de consommation courante, et la manière dont il pourrait devenir plus « agro-alimentairement » responsable.


Notes
1. Marcel Blouin et Geneviève Ouellet, Directeurs de ORANGE, L’événement d’art actuel de Saint-Hyacinthe. http://www.expression.qc.ca/orange/directeurs.html
2. Joseph Kohnke Bio, http://www.expression.qc.ca/orange/artistes/kohnke.html
3. Bérubé, Stéphanie, L’événement Orange à Saint-Hyacinthe, « La Presse », samedi 12 septembre 2009 (propos recueillis).