mercredi 28 juillet 2010

How I Met Your Mom - BARNEY BLAST !!

How I met your mother - saisons 1 à 4

Alors cette série m'avait été conseillée lorsque j'étais en France par mes collègues, et j'avoue que je n'étais vraiment pas tentée par ce qui m'apparaissait comme un genre de réplique de Friends. Je vous dirais que j'ai commencé How I met your mozer (comme le disait mes amies) avec beaucoup de retenue et de doute. Mais j'ai été conquise! C'est tout bonnement hilarant. Et au moins, eux se rencontrent dans un bar (où les personnages passent le plus clair de leur temps) et non dans un café!
L'histoire, à la base, est celle de 5 amis new-yorkais trentenaires. Dans un quotidien d'apparence normal, ils vivent des aventures qui se rapprochent souvent de ce qui pourrait nous arriver. Les petits gestes du quotidien sont évidemment passés au peigne fin, tant dans leur 'grandiosité' que dans leur apparente banalité. Et c'est souvent ce qui les rend si drôles.
Il y a donc un couple, formé de Lily (Alyson Hannigan, hilarante) et Marshall (Jason Segel, qui fait partie la fameuse 'gang' des nouveaux comiques américains qui jouent dans les films de Judd Apatow (comme Seth Rogen par exemple). Il y a aussi Ted (Josh Radnor), personnage-clé de la série et Robin (Cobie Smulders), la jolie fille un peu garçon manqué. Mais le personnage le plus fou, qui a d'ailleurs été sacré second personnage télévisé le plus marquant des 10 dernières années (après Omer Simpson) par le magazine Variety, c'est Barney Stinson (Neil Patrick Harris, franchement hallucinant, dans son jeu qui fait souvent référence au slapstick), qui me fait rire à pleurer. Éternel charmeur, il est tellement imprévisible et invraisemblable que ça le rend attachant.
Chaque émission commence par une narration, celle de Ted qui, en 2030, parle à ses enfants de la façon dont il a rencontré leur mère. Mais la blague est qu'on ne voit jamais la fameuse mère, seulement ses 4 amis complètement disjonctés!

C'est très drôle, vous ne serez pas déçus. J'ai écouté les 4 saisons en un temps vraiment honteux...
Je croyais écouter cette série à temps perdu, quand mon chum ne serait pas là. Oubliez ça! Il s'est tordu autant que moi. On a même, ensemble, adopté leur langage et certaines de leurs expressions loufoques... Et on ne cesse de se remémorer les scènes les plus drôles, qui restent en tête et font du bien!
C'est une série vraiment sympa, urbaine (je dirais même new-yorkaise - je ne vous dirai pas ce qu'est pour eux un New Jersey), actuelle, qui parle de gens de 30 ans qui ont arrêté de rêver, ne sont pas nécessairement rendus où ils pensaient être, mais qui, comme nous tous, profitent de la vie en passant du bon temps, et en tentant de s'épanouir dans une job qui n'est pas celle de leur rêve. On est assez loin des stéréotypes associés à ce genre de série.

jeudi 22 juillet 2010

Alice



Alors je voulais vous faire part du fait que je trouve que les critiques qui ont été faites à l'égard du film Alice au pays des merveilles de Tim Burton sont un peu, à mon sens, dûres. Car moi, après avoir attendu longtemps car découragée par tant de critiques négatives, j'ai bien aimé!
En fait, et c'est quelque chose que je ressens très rarement, ce film m'a rendue nostalgique. J'ai été très émue en me remémorant mes nombreux amis imaginaires, mon monde rempli d'énergumènes en tout genre qui me protégeaient du monde réel dans lequel je n'étais pas certaine de vouloir vivre. Ce film m'a rappelé mon enfance, m'a permis de me remémorer à quel point j'étais bien dans mon monde.

Pour ce qui est du film en tant que tel, j'y ai reconnu tous les éléments 'burtoniens': le héros incompris de ces proches car trop rêveur et original, les personnages (bien que parfois ici manichéens j'en conviens) complètement éclatés, Johnny Depp, les références à la mythologie grecque, Helena Boham Carter, l'humour (les gesticulations de la reine blanche, caricature totale des reines de contes de fées, m'ont bien fait rire).
Bien sûr, on est loin de l'originalité de Big Fish et de la profondeur d'Edward Scissorhands, ou encore de la folie de Beetlejuice. Mais on est également loin de La planète des singes, quand même. Il s'agit bien d'un Tim Burton, et pour moi, un moins bon Burton est tout de même au-dessus de la moyenne des films.

Et je dois vous avouer que depuis que j'ai vu le film, je tente tous les matins de penser à six choses impossibles. Juste pour ça, ce film restera dans mon esprit celui qui m'aura re-permis de m'évader, ne serait-ce qu'un instant par jour.


ha oui... qui est gamalkik??

dimanche 18 juillet 2010

La nana, un petit film bien sympa



Je me suis louée ce film sans trop savoir ce que c'était, et j'ai trouvé cela très touchant, original, sympathique.
Il s'agit d'un film chilien, réalisé par Sebastian Silva, dans lequel nous suivons les agissements d'une nounou (femme de ménage, gardienne des enfants) dans une famille aisée de Santiago. Raquel, (interprétée par Catalina Saavedra, vraiment très bonne) travaille depuis plus de 20 ans pour cette famille lorsque la maîtresse de maison lui annonce qu'elle devra engager une autre bonne pour l'aider. C'est alors que Raquel entreprendra de rendre la vie impossible à toutes les 'rivales' qui défileront dans SA maison.

C'est un film qui fait réfléchir, car malgré la finesse du scénario, nous ne pouvons nous empêcher d'avoir pitié de ces vies somme toute assez tristes. Elle connaît mieux les enfants que leurs propres parents, mais elle ne sera toujours que la bonne. Et malgré la tendresse dont fait preuve la famille à son égard, il est clair qu'elle n'est pas considérée comme étant au même niveau qu'eux, intellectuellement, physiquement, quotidiennement. C'est une vie complète de servitude, une vie vécue par procuration, à travers celles des membres de la famille.
Personne n'est bon ni méchant dans ce film, c'est juste que chacun reste à sa place dans l'échelle sociale et réussit rarement à changer l'ordre des choses.

D'après ce que j'ai lu, le réalisateur a voulu rendre hommage aux "nanas" qui l'ont élevé. Ce faisant, il a plutôt établi un constat assez dérangeant sur la place que nous occupons chacun sur cette terre, à Santiago ou ailleurs.
Mais c'est aussi un film rempli d'un doux espoir, que nous terminons en nous questionnant, mais en ayant passé un bon moment devant un film intelligent.

Curb Your Enthusiasm - Acting Without Acting